• Le matin du 6 juin, les migrants organisent eux-même le nettoyage de la place. La police les déloge, l'espace est prévu pour un évènement festif. 

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

      

    Les migrants sont autorisés à rester sur l'esplanade, devant la bibliothèque Vaclav Havel, à la condition de ne pas dresser de camp (pas de matelas). 

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

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    Pendant ce temps, l'église Saint-Bernard est toujours sous surveillance.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

    Samedi soir, toujours aucune solution de logement n'est en vue, une nouvelle nuit dehors s'annonce.

      

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

    Avec humanité qu'ils disaient…


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  • Tourjours rien en vue pour les "migrants de la chapelle", aucune solution de logement, même très provisoire. Un cinquantaines de migrants sont sur l'esplanade Nathalie Sarraute, des bénévoles assurent le ravitaillement. Une voiture de police est garée au milieu de l'esplanade, bien en vue. D'autres migrants ont quitté l'esplanade particulièrement chaude, pour trouver un peu d'ombre et de fraicheur durant la journée, notamment le long du square de Jessaint. La fatigue est grande pour tous, quelques heures de sommeil par nuit depuis cinq jours.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

    photo : Jean-Raphaël Bourge

      

    Aux alentours, les squares Alain Bashung, de Jessaint, Louise de Marillac et Saint-Bernard-Saïd Bouziri sont fermés, c'est autant de points d'eau qui deviennent de fait inaccessibles aux migrants. Devant l'église Saint-Bernard, la présence policière s'est faite discrète pour la journée car un vide-grenier associatif se tient devant l'église.

     

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  • Les migrants ont passé une nouvelle nuit dehors. Le matin, les migrants se sont réunis, seuls, pour décider de la suite pour eux. Une partie des migrants a décidé d'entamer une grève de la faim. Pour les autres une distribution de nourriture commence vers 13 heures.

    Moment de repas, les migrants sont réunis autour du point de distribution. C'est ce moment que la préfecture choisi pour envoyer police et CRS. La rue Pajol est fermée, les migrants, bénévoles et soutiens sont encerclés.

    J'arrive sur place à 14h05. Le dispositif est impressionnant, des CRS tiennent la place, deux cars sont garés rue Pajol, face aux migrants. Des policiers gardent l'entrée de l'auberge de jeunesse. Tout autour de nombreux migrants observent inquiets du sort de leurs compagnons d'infortune et de leur peu d'affaires resté sur place. Il fait très chaud sur cette esplanade minérale.

     

    photo : Jean-Raphael Bourge

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    De l'autre coté de l'esplanade Nathalie Sarraute, devant la halle Pajol et à l'ombre des palmiers, les terrasses sont pleines, l'indifférence totale est de mise. 

     

    photo : Jean-Raphael Bourge

     


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  • Deux cars de police se tiennent toujours prets à transporter les migrants, mais où? L'endroit est relativement calme, les soutiens arrivent peu à peu.

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

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  • Des élus (EELV, NPA, PC et PG) sont sur place, quelques uns tentent de parlementer avec le représentant du préfet sorti de l'auberge de jeunesse (d'où la garde policière), les autres se joignent au migrants. Un groupe de CRS extirpe un premier migrant et le conduit vers le car.

     

    14h15

     

    Ensuite, un groupe de migrants accepte de monter dans le car, résignés.

     

    14h15

     

    14h15


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  • Un mouvement se forme, les élus et des militants se placent en première ligne pour faire barrage devant les migrants.

     

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    Sur le coté, un soutien prend à partie les CRS qui tentent sans ménagement et sans succès de le sortir du groupe.

      

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  • Un groupe de CRS se concerte, une intervention est imminente.

     

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    Les CRS tentent de prendre le groupe de revers. probablement afin d'éviter les élus devant. Plusieurs migrants sont violement tirés de là par les CRS, cris et hurlements se font entendre dans le groupe, sifflets de l'assistance.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

      

    Les CRS se déchainent et brutalisent avec rage des migrants et leurs soutiens. Les élus ne sont pas en reste.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

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  • Le soleil cogne, les CRS aussi. Le ministère de l'Intérieur et le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, taquins, aiment à organiser le désordre en pleine chaleur. Les CRS prennent le groupe en étau, et l'accule contre les grilles fermées de la bibliothèque Vaclav Havel.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

    L'assaut est partiellement repoussé et plusieurs migrants parviennent à s'échapper du groupe, certains sont rattrapés.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

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  • Un migrant perd connaissance, des élus parviennent à convaincre les forces de l'ordre de les laisser le sortir du cercle. Un restaurateur ouvre immédiatement son établissement rue Pajol pour les accueillir. Les élus retournent dans le cercle de migrant toujours contenu par des CRS de plus en plus nerveux.

     

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  • La suite va voir une multitude de tentatives d'assaut de la police. La mobilisation des soutiens commence à porter ses fruits, la foule grandit sur l'esplanade. 

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

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    Des renforts policiers arrivent.

     

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    Des élus sont empêchés de rejoindre le groupe par les policiers.

     

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  • La scène se présente comme suit : les migrants sont entourés de militants et d'élus qui forment un premier cercle. Les CRS ceinturent ce premier cercle. Un second cercle de militant se forme autours pour empêcher les CRS d'emmener les migrants au cri de "solidarité avec les réfugiés!".

    Les heurts entre soutiens et CRS sont légion. Le scénario va durer ainsi jusqu'aux environs de 16h00, toujours sous un soleil de plomb.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

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  • C'est l'assaut final. Les forces de l'ordre gazent le groupe de réfugiés. Mais le vent, taquin lui aussi, se charge d'en faire largement profiter les policiers. Les migrants sont chargés dans les cars, toujours comme du bétail…

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

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  • Les migrants sont emmenés vers le commissariat rue de l'Évangile. Le représentant du préfet explique à une manifestante que l'opération s'est relativement bien déroulée, il essuie une bordée d'insulte en retour. La foule tente désespérément d'empêcher le convoi d'avancer. Les forces de l'ordre continuent l'usage de la violence indistinctement. 

     

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  • Les forces de l'ordre se replient sous les insultes, les sifflets et les quolibets de la foule. L'équipe de "journalistes" de la chaine BFM se fait insulter aussi et est violement prise à partie, elle trouve refuge auprès des forces de police. Aucun autre média, nombreux ce jour, n'a subit de violence de la sorte, si ce n'est de la part de la police. Sur l'esplanade Nathalie Sarraute, des soutiens nettoient l'endroit et tentent de récupérer le peu de nourriture et les effets personnels des migrants que la police n'a pas détruits.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

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    À l'arrière, des réfugiés ayant échappé à la rafle policière se retrouvent.

     

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