• Encore une nuit passée dehors, pour les migrants. Une bonne partie a dormi au Bois Dormoy, les autres un peu partout dans les alentours. Les migrants se sont installés partout où ils le peuvent dans le Bois Dormoy, mais les plantations sont respectueusement préservées. Le lieu est loin d'être idéal, mais faute de mieux…

    Au Bois Dormoy, la solidarité des riverains, des bénvoles associatifs et des militants commence a s'organiser. Le ravitaillement est assuré et de nombreux jeunes militants se relaient sur place notamment pour la préparation des repas. Les médias sont encore là. Beaucoup de Parisien-ne-s passent exprimer leur générosité. Mais s'il y a suffisamment de vêtements, il manque toujours des couvertures et des produits d'hygiènes. Quelques cas de gale se sont déclarés. Les grandes associations humanitaires brillent toujours par leur absence sur place, notamment celles qui se gargarisaient il y a une semaine du prétendu succès du démentèlement du camp du pont Saint-Ange. L'urgence humaine et sanitaire est de plus en plus criante.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

     

     

    Quelques dizaines de migrants sont sur place tandis que les autres ne reviennent ici que pour les repas et/ou pour domir. L'adjoint à la maire de Paris chérgé de la santé est venu enfin sur place, mais toujours pas de solution digne et pérenne pour les migrants.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

     

    Et pendant ce temps, la Goutte d'Or prépare sa fête associative annuelle sous le regard des forces de police qui gardent encore et toujours l'église Saint-Bernard.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge


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  • Après deux jours et deux nuits, le Bois Dormoy transformé en camp de migrants arrive à saturation. La situation sanitaire est très préocupante. Les conditions d'hygiènes sont difficiles. Le Bois Dormoy est une ancienne friche devenue petit bois et transformé par des riverains en jardin partagé, il est aucunement adapté à cette situation de crise. Des toilettes sèches ont été construites à la hâte et il n'existe qu'un seul point d'eau. 

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

     

    La petite association qui gère cet espace n'est pas en mesure, ni humainement ni matériellement, de superviser cette situation. C'est pourquoi l'association Le Bois Dormoy décide de fermer ses porte jeudi 11 juin à 17h30 et avec différentes organisations et partis de lancer un ultimatum aux pouvoirs publics pour qu'ils prennent enfin leurs responsabilités et trouvent de toute urgence une solution d'hébergement pour les migrants.

     

    Communiqué

      

     Et pendant ce temps, la Fête de la Goutte d'Or, qui a 30 ans cette année, débute avec un concert inaugural à l'église Saint-Bernard. Les spectateurs ont droit à un acueil pas très festif.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge


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  • Troisième et dernière nuit au Bois Dormoy pour les migrants oubliés de La Chapelle. Demain n'est qu'une grande incertitude. Seule chose que l'on sait, c'est que la journée est annoncée très chaude, pour ne rien arranger. Quelle sera la réponse des pouvoirs publics ? Y aura t-il seulement une réponse ? Nul ne le sait. 

    Et pendant ce temps, à la Goutte d'Or, l'église Saint-Bernard est toujours sous surveillance policière. 

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge


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