• Mercredi 10 juin

    Encore une nuit passée dehors, pour les migrants. Une bonne partie a dormi au Bois Dormoy, les autres un peu partout dans les alentours. Les migrants se sont installés partout où ils le peuvent dans le Bois Dormoy, mais les plantations sont respectueusement préservées. Le lieu est loin d'être idéal, mais faute de mieux…

    Au Bois Dormoy, la solidarité des riverains, des bénvoles associatifs et des militants commence a s'organiser. Le ravitaillement est assuré et de nombreux jeunes militants se relaient sur place notamment pour la préparation des repas. Les médias sont encore là. Beaucoup de Parisien-ne-s passent exprimer leur générosité. Mais s'il y a suffisamment de vêtements, il manque toujours des couvertures et des produits d'hygiènes. Quelques cas de gale se sont déclarés. Les grandes associations humanitaires brillent toujours par leur absence sur place, notamment celles qui se gargarisaient il y a une semaine du prétendu succès du démentèlement du camp du pont Saint-Ange. L'urgence humaine et sanitaire est de plus en plus criante.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

     

     

    Quelques dizaines de migrants sont sur place tandis que les autres ne reviennent ici que pour les repas et/ou pour domir. L'adjoint à la maire de Paris chérgé de la santé est venu enfin sur place, mais toujours pas de solution digne et pérenne pour les migrants.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

     

    Et pendant ce temps, la Goutte d'Or prépare sa fête associative annuelle sous le regard des forces de police qui gardent encore et toujours l'église Saint-Bernard.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

    « La nuit18h00 »

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