• Dernier réveil au Bois Dormoy. C'est à présent plus de cent-cinquante migrants qui ont dormi sur place. Parmi eux, des "migrants de la Chapelle", mais également des migrants nouvellement arrivés, comme ce jeune homme qui errait dans Paris depuis cinq jours. La question de l'accueil des migrants, des réfugiés politique ou économiques, dans des conditions décentes dépassent très largement le seul problème de ceux de la Chapelle.

    Au Bois Dormoy, toujours des riverains bénévoles qui commencent à fatiguer et beaucoup de militants politiques. Les médias sont très présent, l'appel de la veille semble avoir eu de l'écho.

    La situation sanitaire est très préoccupante. En plus des cas de gale des derniers jours, plusieurs migrants présentent des symptômes de fièvre notamment. L'absence des grandes associations humanitaire est de plus en plus criante. Des médecins du quartier recoivent certains malades en urgence, deux sont hospitalisés à Lariboisière en urgence pour une infection pulmonaire grave.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge

     

    Vers midi trente, la mairie de Paris annonce qu'une solution d'hébergement, sans plus de précisions, serait trouvée dès ce soir pour l'essemble des migrants qui auraient été rescensés la veille au soir. Il semble d'emblée que tous n'ont pas été comptés, certains dormant dans des squares à proximité, des nouveaux oubliés en perspective ?

    Et pendant ce temps, l'église Saint-Bernard est toujours sous étroite surveillance.

     

    photo : Jean-Raphaël Bourge


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